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Tous les numérosShakespeare aux États-Unis : les paradoxes de l’héritageDécembre 2014Résumé : Textes réunis et publiés par Ronan Ludot-Vlasak et Vincent Broqua Si la littérature nord-américaine – notamment au XIXe siècle – fait la part belle à ce qu’elle dit être le « nouveau », qu’en est-il alors de la place fondamentale que Shakespeare occupe dans la culture des États-Unis ? Tout à la fois force légitimante de la jeune république, faire-valoir dans les luttes antibritanniques et enjeu littéraire chez les auteurs majeurs du canon américain (de Melville à Faulkner, en passant par James, Twain, en n’oubliant pas Philip Roth et une majorité de poètes des XIXe et XXe siècles), Shakespeare a un statut paradoxal dans la culture américaine et emblématique de cette dernière : il est celui dont toute la culture hérite et pourtant, au départ, il n’a rien d’américain. Contributeurs : Introduction L’Orientalisme shakespearien d’Emily Dickinson « In place of Shakespeare » : Shakespeare et la biographie d’Edwin Forrest à l’épreuve de ses paradoxes Signer W. S. : Stevens/Shakespeare, ou la signature préemptée Lady Macbeth dans les Smoky Mountains : empreintes shakespeariennes American Caesars : Me and Orson Welles (Richard Linklater, 2008) “Good lord, for alliance” : Joss Whedon’s Much Ado About Nothing |